Transit « zone »
Dans mon cocon de soi-e, je chrysalide
Les métamorphoses elliptiques
S’enlisent dans les ruptures de l’autre
La course des morcellements s’esquisse en poussières
De brèche en fissure, de faille en abime, dans l’écho-cosmos
L’essence des mots fusionne dans l’instant zéro
Dans la densité des sens uniques
Je-trou-noir à l’effondrement gravitationnel
Dans mon cocon de soi-e, je trompe l’œil
Je perçois les chorégraphies à l’esthétique humaine
De pâles fantômes s’enveloppent dans les miroirs d’iris
Les morphèmes-sutures papillonnent vers les soleils
Se dessinent alors des univers instable, surréaliste
Cubisme mouvant et sans substance, à vide ! d’âme et de corps
Dans mon cocon de soi-e, je kaléidoscope
Les gueules à crocs d’acier scintillent sous les néons lunaires
L’être au néant, jeter sur l’asphalte des crucifix
Passent les Gorgonnes mélancoliques se fardant du regard
Leurs fan-phasmes figés se confondent en sympt-homme
Les desseins aux cosmétiques des poubelles
Habitent déchets et pourritures dans l’enveloppe à l’épiderme de diamant
Dans mon cocon de soi-e, j’artifice les nuages
Solitaire et prisonnier des matières signifiantes
Thanatolexie ; lente agonie des ligaments à l’autre
écorché, mon « je » funambule traverse les abimes à vif de rasoir
Le froid m’accroche, les sourires-flammes ouvrent un horizon d’ébène
Asphyxie des fluides, dans l’ultime le corps parle
Dans mon cocon du soir : je m’abandonne
La gravité s’effondre
Diogène…quel en est le prix ?