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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 22:25

 

Les morsures du soleil

 

 

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 20:36
impasse
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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 17:21
Architecture d'écho-soi

Architecture d'écho-soi

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 17:03
Transit "zone"

 

Transit « zone »

 

Dans mon cocon de soi-e, je chrysalide

Les métamorphoses elliptiques

S’enlisent dans les ruptures de l’autre

La course des morcellements s’esquisse en poussières

De brèche en fissure, de faille en abime, dans l’écho-cosmos

L’essence des mots fusionne dans l’instant zéro

Dans la densité des sens uniques

Je-trou-noir à l’effondrement gravitationnel

Dans mon cocon de soi-e, je trompe l’œil

Je perçois les chorégraphies à l’esthétique humaine

De pâles fantômes s’enveloppent dans les miroirs d’iris

Les morphèmes-sutures papillonnent vers les soleils

Se dessinent alors des univers instable, surréaliste

Cubisme mouvant et sans substance, à vide ! d’âme et de corps

Dans mon cocon de soi-e, je kaléidoscope

Les gueules à crocs d’acier scintillent sous les néons lunaires

L’être au néant, jeter sur l’asphalte des crucifix

Passent les Gorgonnes mélancoliques se fardant du regard

Leurs fan-phasmes figés se confondent en sympt-homme

Les desseins aux cosmétiques des poubelles

Habitent déchets et pourritures dans l’enveloppe à l’épiderme de diamant

Dans mon cocon de soi-e, j’artifice les nuages

Solitaire et prisonnier des matières signifiantes

Thanatolexie ; lente agonie des ligaments à l’autre

écorché, mon « je » funambule traverse les abimes à vif de rasoir

Le froid m’accroche, les sourires-flammes ouvrent un horizon d’ébène

Asphyxie des fluides, dans l’ultime le corps parle

Dans mon cocon du soir : je m’abandonne

La gravité s’effondre

Diogène…quel en est le prix ?

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 21:46

IMG 5814 1

 


  Une Légèreté.


 
Un souffle d’infini nulle part


Caresse le vert aérien des peupliers


Pulpeuse délicatesse d’un souffle de lèvre

Les cotons magmas processionnent

Dans la lente atmosphère

L’océan de ciel s’entrelace dans l’horizon

Laissant miroiter les reflets marins

Dans la clinique de ton iris Jasmin

Les hirondelles caressent les éthers rosés

Danse de jais à l’esthétique empyrée

Les filles bourdonnent sur les fleurs-asphaltes de trottoir

Leurs peaux-miel illuminent l’ambre solaire

Butinant des paroles de voltiges sucrées

Mes yeux papillonnent de bulles dorées

Mon sang pétille jusqu’au flux de sa source

Instant présent

Espace hédoniste à l’énergie d’Éros

Qui rend à la mort toute sa

Légèreté


 

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 01:08

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 21:47

IMG_5566.JPG

De l’envol des miroirs à l’obsessionnelle descente aux en-fers


Homo-sapiens sapiens !

Fluide civilisation tu brilles jusque dans les vides de l’univers,

Dans les brèches, fissures, et logiques des paradoxes

L’aurore des étoiles s’esquisse dans les abscons trous de ver

Pulsar puissant rayonnant d’onde magique,

La gravitation terrestre s’efface sous tes pieds

Par-delà le soleil, les entrailles du cosmos

Tu t’ériges en Titan dans le cœur de Chronos

Petit enfant des cimes !

Structure-fleuve sociale tu gis jusque dans le quark

Ton colosse dessein s’esquisse sur Lilliput

Scission flamboyante des atomes hystériques !

Instable noyau assujetti aux majestueux artifices-chaos

Du  tocsin ténébreux des  graves barytons

A l’octave endiablée du swing des neutrons

Oraison alchimiste !

Maitre singe conduit la partition 

Fils des âges farouches !

Ta tour de Babel a décroché les cieux

L’Émeraude !

Terre d’Éden bordée d’infertiles infinis

Tes charnelles vénustés,

Léger voile d’au-delà des collines laissant la juste lueur solaire

Demeure des désirs humains, Jardin des délices

Ton ellipse céruléenne tourne en désamour !

Babillard primate à superstructure sociale !

La suave mélodie d’Havilah agonise dans tes outre-désirs

Ta puissance étincelle dans l’égo des quasars

Des parures d’océans aux pics ténébreux

Du métal lunaire aux ardents palpitements du cœur de la terre

Le fleuve Gnoses inonde ton théâtre

Tes mots se murmurent sous les tympans des divines architectures

De l’index, signifiant ton image dans celle de tes dieux

Explosion symbolique dans l’outre territoire divin

Homo-Sapiens Répétitus

Triste Symbo-créature au néant troué

Avec une légèreté nuageuse

Plonge dans les poubelles de ton miroir

Découvre !

Descends dans tes enfers, strates purulentes qui fondent ton égo

Plante ton iris fuyant dans le regard narcisse des Gorgones

Méduse-toi !

De la matière noire

Des sinueux chemins des hors-sens vidés

Peut-être chercheras-tu l’or-sens alchimique ?

Le savoir absolu ?

Le nœud des éthers ?

Des échos divins et des routes d’Éden ?

Va savoir, va ça-voir petit voyeur !

Va voir-ça !

Ce qui gît dans les bas-fonds marécageux des fosses à purin

Mettre à nu des haillons à fantasmes !

Mise à nue ! Petit exhibitionniste !

La raclure des fonds des poubelles

Cyclope kaléidoscope aux révolutions trompe-l’œil

Va voir cette matière brute à la genèse d’être

Accoutrement clownesque habit des forteresses

Dans l’exclusion des mots

Dans les recoins du vide

Dans les angles morts écroulés

Dépouillée de matière figurative

Commence l’infernale descente dans l’a-Babel

Juste là…

En profond’heur

Dans l’antre deux mots

Dans cette fange-émeraude

Magmas des sous-sols

Fondations ignorées

De l’humanité

Tous près

juste

v

a

s

a

v

o

i

r

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 00:59

IMG 5256

 

Ré-pétition contre un égo-centré


Je suis

 L’homme avorté,

Jusque dans mes atomes dégoulinant la sueur de la vie

La douleur s’écoule lentement

Goutte-à-goutte s’infiltrant dans mes veines

Dans de morphines pensées

Je suis

L’homme tranché dans le lard !

Goret vomissant ses plaies outre groin  

La nausée vient d’ici !  Mon égo en émane !

Mon Je, s’exècre lui-même dans d’aiguës révulsions

Je me dégueule et contemple cet amas fétide dans de répulsifs reflets

Je suis

L’homme moignon du sommet des platanes !

Membre fantôme d’un espace social en faille

Narcisse aux yeux crevés

Amputer dans ma racine, dans le vif du sujet sanguinolent

Scission jusque dans ma moelle atomique !

Je suis

Le synge-bolique rompu du réel

L’homme au langage-étoile

Dont les myriades galactiques s’effondrent dans de noires absorbions

Sanglante scissure m’écorchant de la chose

Ou suinte l’abo-minable monstre miroir

Je suis

L’homme crochet aux poignets sanctionnés

Dont le dessein feint d’agripper les nuages

Dans une envolée de chimères d’or 

Happer l’œil opale dans l’arc-en-ciel  de l’autre

Moi-Errant dans l’effervescence topaze du néant

Je suis

L’Homme-vortex s’égorgeant du savoir

Dans les écrins blanchâtres sculptés de lettre de jais

C’est une ancre fantôme dans ce blizzard humain

Ame à l’amarre perdue dans le quark  maternel

Particule-Lego à l’architecture du manque

Je suis

L’homme-Babel à la prétention des éthers

L’homme aux verbes- puzzles à l’orgueil d’infinitude

L’homme-ruisseau contemplant un reflet vagabond

L’homme-l-être   se constituant dans les murmures des mots

L’homme-je-suis se croyant lui-même dans une douce illusion

Je suis

L’homme-dépouillé du savoir de lui-même

Dans l’étrange question aux courbes d’interrogations

C’est dans ce trou vidé de sa substance

Dans la brillance gravitationnelle des mots-galaxies

Qu’éclot ma naissance ratée

Ouvrant sur les chemins du désir que désormais

Je suis…

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 01:07

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Du déconstructuralisme rationnel au travail de chaîne

 

L’écorchure qui gît dans les entrailles des mots

Déchire ma langue !

Artiste social

Sculpteur industriel

Entité artistique inconsciente

Magma individuel instable

Regarde le tableau

La noirceur des minerais et l’odeur de la suie

L’incandescence des métaux, comme ultime lueur

Lumière à l’abandon

Etincelle des derniers souffles

Echo illusoire d’une vision d’abondance

Fréquence des chaînes

Chaînes a-signifiantes

Pour les corps absents qui l’anime

Fantôme que la répétition automate entraine vers les bords d’existences

Cimetière de vie

Cyprès du but

Dans l’atmosphère nauséeuse du hors-mot, réduit

A la thanatomorphose du vivant

Masochisme usinier

Obsession d’un idéal déjà en ruine

Persistant vers l’abîme

Utopique gisement créant des fleuves d’objets

Inanimés

Déjà mort

Gangrène accouchant des pourritures

Eternelle vanité

Auto dévoration cyclique

Boucle, boucle de boucle en boucle et de boucle en bis et de bis en bis…

Phrase ouverte vers l’infini

Opulences ?

Dont la genèse trouve son Éden dans le manque

Société pantoufle

Humanulité Esclapitalisante

Désorganisation cancéreuse

Société à fondation souple

Dont les premières briques reposent sur ses propres excréments

Du selle dans les épinards  ?

Artiste grégaire

Parcellaire et morcelé

Fusion superficielle

Dans les nuages desquels nous avons fabriqués des Miroirs

Regardons-nous !

Des mains moignons

Trouées

Clouée dans de passive résistance

Des pensées chrysanthèmes

Pour rompre l’ultime résonnance métallique

Rumination elliptique

Rythmes saccadé

Dévoreur de rêve

Producteur de désespoir dans l’aliénation des paillettes

Constructeur de perte

Déni de l’homme-pénurie

Vidé dans les rouages des machineries

Les os s’effritent lentement, dans les odeurs des forges

Les vents absorbent les dernières revendications

Ultime soubresaut de résistance, avant Mort

Brisé par un déterminisme, intégré dans les pores

Suant du pétrole jusque dans l’ADN

Epluchure de doigt

Sculpture aléatoire des os au gré des vents mécanistes

Réduction à l’état végétal

Se nourrissant de l’ultime fange

Dans laquelle ils se baignent

Grand œuvre social

A l’esthétique rationnelle

Premier choix signifiant

A-poétique éphémère

Vivant dans le gouffre entre vide et néant

Sur le fil de soie d’une triste

Jouissance.

 

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 13:01

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De l’Attente dans un commerce de proximité les jours d’affluence au choix raisonnable de la farce.


Je traine ma viande salée dans cette boucherie sociale
Étalage d’une esthétique charcutière
J’avance dans cette douce bouffonnerie les yeux persillés d’éclat scintillant
Pupille-artifice s’aveuglant dans les cieux d’un Éden fantasque
J’accroche au désir de l’autre
Kriksss krachhh ! Haha !
J’adhère, triste ventouse glissant vers le vide
Puis-je réellement penser : suis-je ?
Sans pensées-camisole
Chimique
En oubliant  l’aliénation qui réside dans les nœuds de mes dendrites-langagières ?
J’éclate
De rire
Mouche volant vers une mort bleutée dans les hauteurs des éventaires pourrissants
Kriksss krachhh ! Haha !
Kriksss krachhh ! Haha !
Elle a fait mouche !
Mais, j’accroche encore et encore, répétition ultime
Je persiste dans le vide de l’existence à l’issue.
A l’issue.
A l’issue.
Je marche, foulant le béton
Cette dense et solide structure
Liant grisâtre
Liant des âmes
Le béton désarmé devant le cristal de l’humanité
Des merdes caressent les trottoirs, perdus dans l’espace urbain
L’urine esquisse la porosité des murs de surréaliste trace
La palette des corps, des orifices, se dessinent dans la pierre
J’erre toujours et encore
Sous la lune, les étoiles, les galaxies
L’ensemble ricane déjà de ce spectre moderne
Mon égo ! Juste un écho
Mes cries ! Bouteille galactique poussiéreuse
Kriksss krachhh ! Haha !
Adieu, grosse mouche bleue !
Est-ce là ta jouissance ? Ultime désir !
Dernier hurlement de plaisir…
Kriksss krachhh ! Haha !
Je marche. Aujourd’hui c’est ON
Je marche plus. Aujourd’hui c’est OFF
Objet ! Machine ! Permanente machination
Code binaire qui me dessine
101010110100010000100100100110100100010010001
Les nuages eux s’en branlent
Ils passent et vont crever quelques parts derrière un horizon jaunie par un soleil gerbant comme une photo d’agence de voyages
Ou peut-être pas…
Que font les nuages ?
Enfant  le sens se dévoile dans les amoncellements des nuées blanchâtres :
Poisson, Ours, guimauves, loup, lapin, cheval, langue de bœuf, rognons
Et puis néant
 Les regards se fixent à l’horizon
Tout le monde s’en branle de ce que font les nuages ! Non ?
Ils passent et crèvent ! Sans un regard !
Kriksss krachhh ! Haha !
Un mouche-rond ? Alcoolique !
Le cimetière des insectes  brille. Néon, Néon ! Attire mon regard. Met mon visage en lumière.
 O néon.
Saucisse ou pâté de tête ?
Le pâté de tête, est-ce un concept récent ?
Il y a dans le pâté de tête quelque chose de moderne ! C’est un concept conformiste c’est certain !
De tête, ça sous-entend une verticalité charcutière…
Un discours dominant. De tête…
Côte d’agneau ?
Kriksss krachhh ! Haha !
C’est la civilisation des asticots.
Y a-t-il de l’eau sur Mars ?
Peut-être des glaçons ?
Ils étaient surement là à l’origine, dans l’extrême concentration de l’univers
Au temps 0. Bing-Bang ! Bong Flup Chloup
Kriksss krachhh ! Haha !
Condoléances…
J’étais surement là aussi, avec les saucisses, l’agneau et le pâté de tête !
L’agneau oui, mais le pâté de tête ?
Mon existence précède le pâté de tête. Fusion moléculaire du pâté et de ma tête…
Une étincelle, un atome d’hydrogène ou de carbone supplémentaire et je me retrouvais sur l’étalage en train de me faire bouffer par le pâté de tête…
Et le cochon dans cette fluctuation quantique ?
Ou était-il  à l’aube de l’univers ?
Il doit être antérieur ? Il était présent avant…dès l’aube ?
Dans l’antimatière le cochon, dans les méandres de la substance noire, dans la brisure du vide, le vieux pourceau !
Kriksss krachhh ! Haha !
Au suivant…
Escalope ?
Sexe vagabondant, rebondissant de jouissance en jouissance
Kriksss krachhh ! Haha !
Se rompant l’extrémité dans l’écoulement des vaines quintessences
Kriksss krachhh ! Haha !
Ultime révolution tourbillonnante d’un manège désenchanté
Kriksss krachhh ! Haha !
Soif de l’autre dans de Tantale désir
Kriksss krachhh ! Haha !
Orifices béants
Kriksss krachhh ! Haha !
Et des tripes ?
Kriksss krachhh ! Haha !
Des tripes ! À la mode de quand ?
Les tripes, ça pose des questions ! Ça questionne, la tripe !
Quand ? Bordel ! Quand est-ce le commencement de tout ce stupide merdier !
Les tripes ça transporte la merde en devenir ! Car la merde finalement! Elle devient Merde quand ? Avant ou après sa naissance lumineuse ?
Il est question de selle ?
Kriksss krachhh ! Haha !
Éphémère papillon de nuit ! Mes pensées meurent !
De la selle d’agneau ?
En fleur de sel ?
Celle-là même !
Sel thym banque !
Kriksss krachhh ! Haha !
Ce n’est pas une pièce comique !
Ni l’humus des éclosions du rire
Ni l’enclot des enthousiastes gloussements
Oublier les roses des vents
Les pôles, Vénus et les constellations des nuits noires
Tout choit
Ici
C’est le
Réel
Kriksss krachhh !
Bonjour ! Je prendrais un kilo de farce s’il vous plait ! Oui ce sera tout ! Merci…
9,78 euro ? Vous avez dit ?
Kriksss krachhh ! Haha !
Kriksss krachhh ! Haha !
Au suivant !!

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