5 mars 2012
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Divine Orthografe
Divine Z'Orthografes
Athéisme des cancres
Debout !
Ultime résistance des fonds des classes
Dont le regard
Ténébreuse pupille à la clinique poétique
Trouve une ligne de fuite dans le théâtre du soleil
Dans l’enfoncement lunaire
Des mystérieux horizons.
Subjectives z’ortografes
Debout !
Hors-norme d’un langage écrit
Solitaires chemins qui mènent à l’essence des mots
Souffrances des fautes dans le silence classe
Pécheur malheureux qui sombre dans l’enfer des graphes
Ton manque rayonne comme un ultime savoir
Libéré des saintes écritures
Debout !
Fantasmatique colère des cieux dans cette transgression littéraire
Guérir !
Dans de masochiste règles à la substance incréée ?
Tendre vers les paradis normatifs ?
Ou l’excommunions des lépreux textuels
Ouvre les chemins des enfers alphabet
Ortho pèlerinage vers la rédemption !
Pousse-à-correction
Non-croyant de l’ordre syntaxique !
Debout !
Transgression des dogmes académiques
Percée d’un signe libertaire dans les asphyxiantes cloisons des doctrines dominantes
L’objet direct
Gravite dans les chorégraphies des mots et des esthétiques formes
Le sujet
Puissante oscillation entre le réel le symbole
Création de néo-sens se nouant au monde
Damné des fonds des classes dans l’océan des rentiers de la forme
Debout !
Religion des mots qui s’inscrivent en maux
Divine Z’orthografe
Qui si souvent revêt, des haillons des ânes
Roi des cancres !
Prince des nuages !
Didactique Crucifixion
Brulure d’exclusion
Degré zéro dans l’autre
Zéro
Si dans le commencement des temps
À l’orée du langage
De l’écriture
Dans l’outre-tombe de l’humanité
De l’histoire
Dans les cieux grandiloquents se déchirant sur la fragilité de l’humanité
Dans ce silence pompeux
Qui ronge l’ennui jusque dans ses atomes
Dans cette première aube ou le crépuscule ne pouvait se penser
Si dans cette genèse fut
Le Verbe
Il fut aussi le matin de la création singulière de la première
Fote.
Published by Vincent Bouzignac
5 mars 2012
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Désir originaire dans sa surface symbolique
C'est ici que tout s'écorce...
Published by Vincent B
5 mars 2012
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Faut pas sens-sphére
Divin Scarabée
De ton ébène esthétique
Aux éclats de soleil
Ton obsession m’émerveille
Quel est ton dessein ?
Est-ce là ton symptôme,
Moteur d’un ténébreux désir ?
Est-ce la part d’humanité qui gît
Dans ton inconscient de jais ?
Témoin des grandeurs des civilisations !
Insecte sacrée !
Solaire.
Est-ce l’humanité qui te ressemble ou l’inverse ?
Destin commun
Mon Cafardeux-égo, pousse à l’identification
Car à notre image,
Petits primates-verticaux,
Instincts ou idées
Fixes ?
Main dans la main
Sous l’espacement des bras galactiques.
Nous roulons vers l’aboutissement de nos civilisations
Dans l’énergie incessante,
Logistique et administrative,
Gestion
De nos
Merdes.
Published by Vincent B
27 février 2012
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Acharnement Antropoétique
Spectre d’un rire lointain
Né d’une faille laissant transparaître l’étincelle solaire
Mouvement silencieux à l’aube des danseuses galactiques
Première
Répétition entropique effondrée de ses ruines
D’un cri douloureux et lacrymal
Mal
Horrible passe imposée dans l’impasse
C’est ici qu’est l’accroche
Point O
Ou les doigts, happent vainement ce néant
Dans l’oxygène béat, l’ozone et les odeurs d’asphalte
Le béton et ses villes s’élevant vers le grisâtre des ciels
L’acier culminant dans d’esthétique barrière
Les lents effritements des pierres dont les poussières suffoquent dans les urines alcooliques
Suintement du réel dans l’atome des rues
Agrégat d’enveloppe
Architecture des chairs
Anatomie sociale
Antropoanomie
Fêlure d’être au monde
Spectre symbolique qui rode dans ces crânes sapiens
Vocale corde se nouant de l’autre
Ultime démarcation
Division
Ingrédient d’existence ?
Dans cet amas humain a l’omniprésence divine
Etre ne tiens qu’à toi et à ce brouillon de Je en partie avorté
Je brille pour tes étoiles
Mais
Comme un sauvage
Le flottement d’un doute mutile le silence
L’animal s’enivre de l’essence des choses
Puissante alchimie
La moelle étincelle jusque dans les cellules
L’univers prend sens
La terre s’exprime dans la mécanique d’un fluide
Peau-monde
Pupille-vénus
Les vibrations musicales entre en Je
Antropoésie
Mouvement éphémère d’être au monde
Evanescence existence
Silence
Soudain retour dans ce crane béton
Dans les gisements des pensées-poubelles
Triste spectacle aux lèvres alléchantes
Le Je articulé se force à vivre
S’accrochant au pourpre soleil, laissant dans l’éternelle noirceur les bipèdes rieurs
La vie insiste quand même
L’ultime pulsion, dont l’origine obscure gît dans les orifices
Persiste
Malgré le dessin qui s’amorce
Est-une farce ? D’un Je dindon ?
S’accroche à reculons
En laissant naître les fragments
D’une In-xistance
Published by vincent B
27 janvier 2012
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C'est " " la place du vide
Suspendu dans un air sans substance
Sur quel socle j’accroche ?
Un centre de gravitation esquisse le vide.
Un néant
Jachère dont le mot « manque » est lui-même inexistant
Inaccessible infini dont l’écho s’égare dans les parois des gouffres
Pourtant
Ma peau frissonne à l’idée des étoiles
Mon âme vibre sous le ventre lunaire en suspend
Les caresses du vent m’effleurent de vie
L’infini enflamme les vertiges qui logent dans mes pensées
J’avance
Dans une poétique du déséquilibre
Mes coordonnées explosent de dissonances
Me questionne
Suis-je suspendu à ce fantomatique amas rocheux ?
Fragment froid d’une étoile en errance ?
Esthétique lueur, panache des météores à la beauté mort-née sur l’horizon galactique
Les mots se rompent sur la limite du soleil mourant
Pensées-cosmos dans des corps papillon
Est-ce l’espace de l’irrémissible vide ?
Indicible, au-delà du point.
Est-ce là que je réside ?
Mon être s’inscrit outre lettre
Dans le silence des in-structurés
De l’autre fantôme confus
Spectre porteur d’impalpable désignation
L’effroi terrible
Laissant chaleureux
Les trous des cimetières
Les vêtements de pourriture prêt-à-porter
La contemplation du bonheur s’exploser dans l’anéantissement des cellules
Les réflexions rassurantes convergent vers des impasses identiques
La lente asphyxie des pensées-cloisons
Les angoisses des non-sens
L’absurde condition
Non…
Ici rien ne tient
Un vide troué d’absence
Déchirement sans bordure
Les mots s’effondrent en amont des idées avortées.
C’est dans ce hors la loi…
Que git l’avènement des nuits
Ouvrant sur l’affreux théâtre
Du
Vide
Published by vincent B
26 juillet 2011
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Combustion du fumeur: Fumeur, Fu-meur, Fut meurt, Meurs, H-eure, Re, e.... r
Published by Symptôman !
4 juillet 2011
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u ne idée du réel à mots liquifiés
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Published by Symptôman !
30 avril 2011
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Forclusion des cygnes
Published by Symptôman !
27 décembre 2010
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Art urbain debout
Published by Symptôman !
11 novembre 2010
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S é p a r a t i o n. Manq er. Perdr e. Rom-pre.
Omphale
Ô Omphale douceur !
J’erre, fantôme vide, mon coeur dépossédé,
Bouffi de désespoir, m’amusant du trépas,
De l’avenir glacé imminent sous mes pas
J’attends d’être honoré, prince des mausolées.
Ô Omphale ferveur !
Nimbé de ténèbres dans ses atours de chaînes
Qui pourra raviver la lueur qui subsiste ?
Braise à l’agonie d’une pensée d’ébène,
Dans ton foyer éteint, froid, immobile, triste.
Ô Omphale bonheur !
Une dernière fois, vers mes amoures anciennes
Respirer ton parfum, ton âme faire mienne
Tendre à mes lèvres l’intenable désir
Ô Omphale saveur !
Encor te posséder, comme ultime plaisir,
Souffler les étoiles de volutes aériennes,
Alors seulement, heureux, je pourrai mourir.
Published by vincent B